Tout le monde le sait depuis des années et a parfois du mal à s’y résoudre : il faut protéger, voire sauver la Terre. Le rapport GIEC 2022, pointe l’épuisement important de nos ressources naturelles et l’absence de transition énergétique, même si des efforts ont été réalisés au niveau de la réduction des émissions de CO2.*

Au sein de Deafi, les collaborateurs ne se posent pas la question s’il « le faut » : nous agissons déjà. Aujourd’hui, nous souhaitons partager avec vous quelques conseils écologiques que vous pouvez mettre en place au sein de votre entreprise.

Des petits gestes pour nous, un Grand geste pour la planète

Comment peut-on participer à la protection de la planète quand on travaille dans une entreprise qui utilise du matériel informatique et qui est censée produire une quantité importante de papiers ? La réponse se trouve dans la sensibilisation à la cause, qui entraîne des actions faciles à appliquer mais qui contribuent grandement à cette optique. Chacune de ces actions ne demande pas plus de temps supplémentaire à l’ensemble des collaborateurs.

Le premier exemple réside dans la gestion de la lumière de nos bureaux, un seul geste suffit : en quittant les bureaux le soir ou quand il n’y a personne en cette période de télétravail. Cette action banale a pour conséquence une économie d’électricité, une réduction des émissions de gaz à effet de serre et elle favorise la lutte contre le réchauffement.

Deafi a également attiré l’attention des collaborateurs sur l’utilisation du papier pour leurs supports ou pour l’impression. Chaque mail envoyé porte la signature du collaborateur et également la mention « Contribuez à la préservation de l’environnement : n’imprimez ce mail qu’en cas de réelle nécessité ».

Les efforts ont été aussi faits du côté de la Direction : toute tâche liée aux postes de nos collaborateurs ne nécessite aucun papier. Nous utilisons une solution collaborative en ligne sur laquelle nous pouvons mettre à jour, par exemple, une fiche, ce qui fait que nous n’avons pas besoin d’imprimer à nouveau telle ou telle fiche pour l’afficher.

La pollution peut en cacher une autre

Nous le savons déjà : les mails polluent. Un seul mail avec une pièce jointe émet 20 grammes de CO2. Or d’après une étude, un employé de bureau reçoit en moyenne 121 mails par jour, ce qui fait 2,42 kg de CO2 par jour pour un seul employé.

Cela revient, si on l’applique à Deafi – pour 70 salariés – à presque 10 allers-retours Paris/New York par an, mais là, on ne voyage pas vraiment. Et encore, cette pollution peut en cacher une autre. Un mail avec une pièce jointe faisant 20 grammes de CO2,  qui nous sert d’exemple, va continuer à peser autant chaque jour en étant stocké dans un datacenter. Il s’agit d’une pollution invisible résultant d’un automatisme bureautique : on stocke tous nos mails pour garder toute trace écrite.

Remédier à cette pollution technologique et invisible

Chez Deafi, nous utilisons un outil de communication instantanée tel que Teams pour communiquer sur des sujets courts et rapides au lieu d’envoyer des mails. La deuxième solution est plus chronophage mais efficace : faire le tri. De plus, on supprime les mails non nécessaires (informations périmées ou sujets déjà traités et dont les traces écrites ne sont plus utiles), sans oublier de vider la corbeille. Cela va alléger la boîte mail tout en réduisant les émissions de CO2.

Dès qu’on le peut, on essaie de recentrer notre communication à l’oral au lieu de tout envoyer par mail. Le mail permet d’avoir un historique de l’échange, c’est vrai, néanmoins, chez Deafi, on compte sur la confiance et le professionnalisme de chacun. L’humain est primordial chez nous, alors autant communiquer oralement avec nos collaborateurs pour les petites informations. Les mails sont privilégiés pour diffuser des informations importantes.

Vous pouvez aussi désactiver la fonctionnalité de l’accusé de réception de lecture : il s’agit tout de même des mails qui génèrent de la pollution invisible et qui encombrent vite la boîte de réception de l’expéditeur. En interne, il est important pour nous de sensibiliser les salariés à la cause. Nous avons donc mis en place chaque mois de mars, un plan de communication interne sur le sujet du développement durable où nous partageons quelques conseils et information en lien avec l’écologie.

Et le télétravail dans tout cela ?

Généraliser le télétravail réduirait-il les émissions de carbone ? Pas si sûr, toujours d’après Ademe, le télétravail régulier ferait éloigner les salariés qui peuvent se permettre d’habiter plus loin de leur lieu de travail pour avoir un meilleur cadre de vie personnel. Par conséquent, quand le salarié a l’obligation de venir au bureau, il parcourt une distance plus longue qu’avant.

La présence de ces employés à leurs domiciles fait également fonctionner le chauffage, l’électricité et le matériel informatique chez eux alors que ce n’est pas le cas lorsque les employés sont au bureau. L’absence de trajet jusqu’au bureau, quand on est en télétravail, entraîne l’augmentation de la communication électronique (mails, réunions visio, etc.) qui crée davantage de pollution technologique. Cela revient à des résultats semblables. Le télétravail réduit la fatigue des salariés mais pas la pollution.

*https://www.vie-publique.fr/en-bref/284117-rapport-2022-du-giec-nouvelle-alerte-face-au-rechauffement-du-climat)


Ludovic Quagliotti, Superviseur

Ludovic est chargé de formation, il accompagne les salariés dans leurs montées en compétences, tout en veillant à ce que Deafi reste leader de son domaine. Les statistiques, les relations clientèles, l’analyses ou les formations, ne lui font pas peur.